L'Institut néerlandais installé au 121 rue de Lille dans le 7ème arrondissement à Paris, propose de voir une vingtaine de
portraits de l'artiste néerlandaise Kiki Lamers, consacrée par le prix Jordaan-van Heek . Ce prix créé en 1996 par la fondation du même nom a pour but de soutenir et de stimuler la culture
et l'art néerlandais.
Ne connaissant pas du tout cette artiste ni ce prix, je suis allée voir cette exposition pour le sujet, le portrait, et cette impression bizarre de proximité et de distance, de matérialité et d'icône, que m'avait laissée une photo de son travail, vue dans un journal.
Ici, ce ne sont pas des représentations d'enfants jouant à être ou à paraître des enfants. Non, à mon
sens, K. Lamers traite son sujet comme un sujet d'abord, c'est-à-dire comme une suite de choix esthétiques. Ce sont des portraits d'enfants certes, mais on ne peut passer à côté des
couleurs utilisées. Souvent des camaïeux clairs ou des couleurs très sombres, elles ont quelque chose d'étrange et d'étranger, avec notamment des roses iridescents.
On ne peut pas ignorer non plus cette touche gracieuse et douce qui rend les enfants à la fois présents et absents, entre réalisme photographique et travail de mémoire. Ce sont des représentations en plans rapprochés, aux cadrages soignés, des gros plans aussi. Kiki nage dans les eaux de l' hyperréalisme sans pour autant jamais vraiment le servir parfaitement.
On ne peut pas ignorer non plus cette touche gracieuse et douce qui rend les enfants à la fois présents et absents, entre réalisme photographique et travail de mémoire. Ce sont des représentations en plans rapprochés, aux cadrages soignés, des gros plans aussi. Kiki nage dans les eaux de l' hyperréalisme sans pour autant jamais vraiment le servir parfaitement.
Sur un plan plus personnel, cette galerie de portraits m'a troublée : est-ce dû à la taille monumentale des
tableaux sur lesquels des enfants posent simplement, ou à l'expression dans leurs regards à la fois si captivante et peut-être… dérangeante, ou encore à cette absence de pudeur que j'ai
crue y voir, ou bien alors à la manière dont l'artiste néerlandaise assume son sujet de prédilection?
A vite découvrir, juste pour se faire sa propre opinion, jusqu'au 24 janvier 2010.
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Ema Dée vous remercie de votre curiosité et de votre visite. À bientôt !