Chères internautes, chers visiteurs du web,
J'ai participé au 1er festival "graphique" de cinéma indépendant Impro Des Cinés qui s'est tenu sur Improzine.blogspot.fr* le jeudi 3 décembre dernier, journée internationale du Cinéma indépendant.
J'ai en effet répondu "oui !" à l'appel de son organisateur, Thomas, car je suis friande de nouveaux défis et je suis plus que fan de cinéma. Sans réfléchir une seconde, j'ai saisi cette occasion pour proposer un de mes projets de films - un film d'animation, forcément.
Voilà en quoi consistait cette irrésistible proposition :
"... L'idée est simple : imaginez l'affiche du film de votre vie ! Trouvez le titre le plus adapté et faites un résumé alléchant pour donner envie au public d'aller en salle pour le découvrir.
Tout est permis, vous avez le droit d'être dans la fiction, l'actioner, le fantastique, le réalisme, le thriller, le biopic,... de jouer votre rôle ou de trouver un acteur à votre mesure, de vous situez à notre époque ou pas,... dans une autre dimension, un autre espace temps ou tout simplement de devenir un concept..."
"... L'idée est simple : imaginez l'affiche du film de votre vie ! Trouvez le titre le plus adapté et faites un résumé alléchant pour donner envie au public d'aller en salle pour le découvrir.
Tout est permis, vous avez le droit d'être dans la fiction, l'actioner, le fantastique, le réalisme, le thriller, le biopic,... de jouer votre rôle ou de trouver un acteur à votre mesure, de vous situez à notre époque ou pas,... dans une autre dimension, un autre espace temps ou tout simplement de devenir un concept..."
Une fois le sujet lancé, j'avoue que j'ai eu comme un grand blanc : je suis passée par une période de ruminations plutôt longue... Quoi raconter et comment le traduire graphiquement ? Que voulait dire finalement "un film indépendant" ?... J'avais des idées, j'avais trop d'idées, j'avais pas d'idées en somme... Pas moyen de suivre une intuition jusqu'au bout sans voir en arriver une autre en apparence plus extraordinaire.
Il faut dire que je n'aime pas répondre à un sujet extérieur sans engagement personnel. Il faut que le sujet me parle... Et parfois trouver l'angle d'accroche - et d'approche - prend du temps... Un temps certain... Un certain temps plus précisément.
Voyez-vous, je voulais quelque chose de comparable au film collectif Peur(s) du noir (2007) mais qui ait quelque chose de proche de Coffee and cigarettes de Jim Jarmusch (2002) et du long métrage Les nouveaux sauvages de Damian Szifron/ Pédro Almodovar (2014) et qui traduise, de surcroît, mon intérêt pour le travail habité de Bill Plympton (Des Idiots et des Anges, 2009) et de Sylvain Chomet (Les triplettes de Belleville, 2002.)
Ma confusion se comprend-t-elle mieux ?
J'ai finalement opté pour une histoire pleines d'histoires dont voici l'affiche. Intitulée Au 26 de la rue Duffourg, c'est une série de huit petits courts-métrages mettant en scène des personnages pas si imaginaires que ça. Cette formule classique, complètement adaptée à mon univers fait de fragments et de petites expériences, m'a permis de travailler sur l'un de mes sujets favoris, les Gens.
Nous étions trois à participer à cette première expérience de festival de cinéma indépendant d'un genre inédit. Pour voir les affiches des films proposés et lire les synopsis ET les critiques, c'est ici.
* Les explorateurs du 9ème art que nous sommes aimons les défis graphiques. Pour découvrir ceux que nous avons déjà relevés, c'est ici et là.
© ema dée
Nous étions trois à participer à cette première expérience de festival de cinéma indépendant d'un genre inédit. Pour voir les affiches des films proposés et lire les synopsis ET les critiques, c'est ici.
* Les explorateurs du 9ème art que nous sommes aimons les défis graphiques. Pour découvrir ceux que nous avons déjà relevés, c'est ici et là.
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