En ce 7 décembre parisien, gris, pluvieux, venteux et morne même en soirée, je remets le couvert et signe, avec une nouvelle production graphique, mon soutien au mouvement "Nous voulons des coquelicots" dont je vous ai déjà parlé en octobre.
"Nous voulons des coquelicots" est un collectif qui milite contre l'usage des pesticides en France, dans un but, bien sûr, environnemental, mais aussi sociologique, économique et humain, avec une arme démocratique, la collecte du plus grand nombre de signatures en faveur de l'interdiction des pesticides de synthèse, et un signe distinctif, le coquelicot - cocarde, formé de pétales réunis par un pin's central protégé par une résine, à s'accrocher à la boutonnière (mais chacun peut se fabriquer le sien et le porter selon son goût).
Le jeune mouvement qui a déjà réuni simultanément 500 rassemblements en France le 5 octobre s'est poursuivi, aujourd'hui.
Dans ma ville, en proche banlieue, je n'ai pas vu de rassemblements en faveur de cette cause, comme préconisé dans l'appel, c'est-à-dire devant l'Hôtel de ville à 18h30. Je n'ai pas vu de rouge, rond et écarlate, sur les cols de manteaux, les chapeaux, bonnets, écharpes ou étoles, durant la journée (en amont du second rassemblement). Nul rouge dans les rues, ni dans les magasins, ou les transports en commun.
Je me suis promenée à Paris ; je suis allée dans une galerie, dans un salon. Je n'ai pas croisé non plus de rouge porté à la boutonnière, je crois même n'avoir vu aucune touche de rouge d'aucune sorte ni d'aucune forme sur quiconque. Il a plu, cependant, ça n'aide pas à la démonstration publique ni au soutien ; il a beaucoup plu, en effet, par averses intermittentes, froides et insistantes, suffisamment fortes, je pense, pour dissuader l'élégance du geste. Oui, je le crois absolument.
Il se peut que les coquelicots étaient là, finalement, bien présents, partout, solidement accrochés, épinglés ou cousus, dans l'attente, au plus près du cœur, sur le pull, la chemise, le gilet, le T-shirt, et sous le manteau, la veste, la capeline, la doudoune ou l'imperméable, bien à l'abri des intempéries, du vent glacé et des regards.
J'aimerais.
J'apprends qu'ailleurs, il s'en passe des choses, qu'il s'en ai passé des choses, qu'il s'en passera d'autres... des choses. Très bien.
Je me suis promenée à Paris ; je suis allée dans une galerie, dans un salon. Je n'ai pas croisé non plus de rouge porté à la boutonnière, je crois même n'avoir vu aucune touche de rouge d'aucune sorte ni d'aucune forme sur quiconque. Il a plu, cependant, ça n'aide pas à la démonstration publique ni au soutien ; il a beaucoup plu, en effet, par averses intermittentes, froides et insistantes, suffisamment fortes, je pense, pour dissuader l'élégance du geste. Oui, je le crois absolument.
Il se peut que les coquelicots étaient là, finalement, bien présents, partout, solidement accrochés, épinglés ou cousus, dans l'attente, au plus près du cœur, sur le pull, la chemise, le gilet, le T-shirt, et sous le manteau, la veste, la capeline, la doudoune ou l'imperméable, bien à l'abri des intempéries, du vent glacé et des regards.
J'aimerais.
J'apprends qu'ailleurs, il s'en passe des choses, qu'il s'en ai passé des choses, qu'il s'en passera d'autres... des choses. Très bien.
Pour ma part, pour l'occasion, j'ai sorti, à nouveau, feutres, feutres pinceaux, et crayons de couleur et ai imaginé une composition à partir de l'idée de signature, de rassemblement, d'organisation, car le mouvement se doit d'afficher et de préserver son organisation... et il a besoin de soutien. Mon coquelicot de soutien est rouge, multiple et se déploie sur papier blanc C à grain fin.
Pensez à vous mettre vous aussi au rouge, rond et écarlate !
Pensez à vous mettre vous aussi au rouge, rond et écarlate !
© ema dée
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Ema Dée vous remercie de votre curiosité et de votre visite. À bientôt !