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lundi 16 décembre 2024

Laboratoire d'hiver et de printemps : retour à l'écriture fictionnelle...

Peut-être ai-je souhaité envisager la fin d'année 2024 et ses fêtes, différemment ? Car, je reprends l'écriture fictionnelle que j'avais mise de côté. Durablement. Il s'agit d'une écriture "scénaristique" : le texte attend une mise en image par quelqu'un. e qui n'est pas moi. Ou alors, il est plutôt question d'une écriture "pure" : le texte se suffit à lui-même. Et à ce titre, il ne souffre rien d'autre que lui-même, à part, un autre texte qui viendrait en écho, en rebond, en désaccord, en prolongement, en excès... dans le cadre d'un recueil, idéalement.

En décembre dernier,  l'esprit en vacances je n'ai pas de salon à préparer 'j'ouvre un de mes dossiers archives ; au fil du temps, j'y ai rangé dans un ordre plus naturel que réfléchi une somme de textes. Ils sont variés, en longueur comme au niveau des sujets qu'ils abordent et le ton employé. Cependant, ils ont tous pour point commun d'être dans l'attente d'un approfondissement, quel qu'il soit. Pour certains, l'attente fut longue et dure encore. 

Je relis avec surprise des récits oubliés ; je m'étonne de la teneur de certains ; je me reconnecte avec des envies d'écriture d'invention, secouée, actualisée puis boostée il y a maintenant plus de 7, par un parcours universitaire, conduit entre Le Havre et Cergy-Pontoise, en Création littéraire contemporaine. Un itinéraire académique qui fut pour moi résolument fondateur. 

C'est que l'inspiration, cinq ans durant, fut portée ailleurs. Je travaillai à un projet axé sur la relation texte-image et sur l'écriture de formes brèves. Mon Master de Création littéraire aura effectivement ouvert des portes : ce furent des genres littéraires auxquels je n'avais pas prêté attention ou des manières d'envisager l'écriture suffisamment inédites pour qu'elles laissent en moi une trace sensible. J'ai voulu m'engouffrer dans une des pièces et y rester un moment. De cette sédentarisation est d'abord née l'idée ludique d'écrire de petits recueils à partir d'images ; dans ce cas, l'écriture arrive comme un commentaire, un sous-texte. Mais pas forcément, pas obligatoirement ni systématiquement. À force de pratiquer l'exercice, une dialectique s'est installée, entre l'écrire et le dessiner.

C'est ce qui m'a préoccupée un long moment. Chercher à faire émerger entre le dessin et le texte, un troisième espace, celui de l'imaginaire. Et puis, il y a eu, chevillée à cette nécessité de produire des écrits courts et variés, celle de conduire un projet livresque jusqu'à son aboutissement, à savoir, sa présentation publique et sa commercialisation,  via l'auto-édition.

Mais en cette fin d'année, il est question de tout autre chose. L'écriture s'est débarrassée de la contingence d'une mise en image que je produirai dans l'après-coup. Je ne reviens pas non plus à mes premières amours ni à mes premières tentatives, qui datent : la nouvelle absolument d'ordre fantastique ou l'écriture narrative forcément auto-fictionnelle. Il est question d'une disposition d'esprit nouvelle, d'envies et de perspectives littéraires qui, elle aussi, est expérimentale. Cependant, comme pour la forme brève, ce projet —  d'envergure, je le crois sincèrement, s'appuie sur quelques bases préexistantes. 

À suivre...

©ema dée

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